Bua nó Bás
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Puisant sa source dans un univers de Dark Fantasy, Bua nó Bás est un jeu de rôle reposant sur des thématiques relatives aux vices de l'homme et à la géopolitique.

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Darzna na Anzal - Guerre et Paix

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Valkranion
Gelebor
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[Yuri] [Valysie (Est)]

Yuri s'approchait de la fenêtre à pas feutrés, le cœur serré. Il tendit son bras, qui tremblait, et ne bougea plus. L'attente devenait insoutenable. Alors, prenant une profonde inspiration, il écarta les volets...

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l'Orient valysien - Vali Yuri

Un monde endormi s'offrit au regard du jeune homme. A l'horizon, la lune sombrait paresseusement vers l'Ouest. Nul maraudeur n'était tapi à l'extérieur, près de sa fenêtre. En se penchant pour regarder les volets de la chambre qui jouxtait la sienne, il put remarquer qu'elles étaient ouvertes.

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[Yuri] [Valysie (Est)]

Yuri resta penché un moment: quelqu'un, ou quelque chose, s'était invité dans la chambre voisine. Il jeta un coup d’œil vers le bas, et ne put s'empêcher de se demander comment quoi que ce soit aurait pu escalader un mur pareil. Enfin, ça ne le regardait pas, et l'aubergiste lui avait conseillé de ne pas se mêler des affaires qui n'étaient pas les siennes. Il eut un soupir de soulagement, se retourna après avoir refermé les volets, et descendit, réfléchissant à ce qu'il pourrait faire à présent. Il lui restait encore quelques pièces, plus que ce qu'il n'aurait pensé garder: assez pour manger le soir. Il était néanmoins urgent pour lui de se faire un peu d'argent.

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l'Orient valysien - Vali Yuri

Les bruits, à présent réguliers, se firent plus pressants. C'était une époque troublée. L'auberge se trouvait à plusieurs lieues de Simensk, la ville la plus proche. Les bandits étaient monnaie courante. Quelqu'un ou bien quelque chose avait pénétré dans la chambre voisine et son occupant endormi encourait peut-être un danger. Il fallait à présent peser le pour et le contre.

En descendant jusqu'au seuil, Yuri remarqua que nulle personne n'y était car chacun dormait.

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[Yuri] [Valysie (Est)]

Yuri était dehors, à présent. Il regardait le mur, dubitatif. "Escalader ça, tout de même..." - fût-ce un amant, une maîtresse, il aurait été plus simple de passer par l'entrée et de taper à la porte, discrètement. Mais quel genre d'amant rendait visite aussi tôt le matin?
Le Slave pensa aux individus aperçus la veille, à l'intérieur comme en dehors de l'auberge. Aussi avait-il senti des regards oppressants, qu'il n'avait pas réussi à ignorer complètement, se poser sur lui.
C'était un quartier mal-famé, de ceux où les hommes pillent et blessent. Rien à voir avec les villages d'exploitation, où les Slaves cohabitaient dans un respect mutuel qui leur était profitable.
Alors, que faire? La conclusion était claire. Yuri ne voulait pas se mettre en danger: il aurait voulu s'éloigner, se diriger vers la ville, ou, mieux encore, rentrer chez lui (bien qu'il n'ait plus de chez lui, à proprement parler) -- mais, en même temps, il ne pouvait tourner le dos à une agression possible. Un dilemme moral, le pire qu'il existe.
Il ne savait pas se battre. Il n'avait pas d'arme, ne maîtrisait pas "la magie noire", n'était même pas imposant. Il se répétait ces choses-là en s'éloignant petit à petit, tâchant de se convaincre que c'était la meilleure chose à faire. Et puis, il n'y avait sûrement aucune raison de s'inquiéter.

"Non," murmura-t-il, résolument. S'il fuyait à présent, jamais plus il ne pourrait prétendre à autre chose qu'à une vie médiocre de lâche. Si les choses en venaient à révéler ses soupçons (qu'un brigand, ou pire, qu'un tueur, soit grimpé dans une intention malveillante), il s'assurerait de faire assez de bruit pour que tout le monde soit alerté.
Dévalant les escaliers, il tapa à la porte vigoureusement.

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l'Orient valysien - Vali Yuri

Nul ne lui répondit. La fenêtre était grande ouverte, laissant pénétrer la lumière du jour naissant. La chambre flottait dans une brume spectrale. Un homme petit au visage mauvais ronflait sur le lit. Yuri le reconnût ; c'était Wladimir Tayev, l'individu qui avait livré le nécromancien aux soldats. Au demeurant, rien d'anormal ne semblait se produire ici. Seulement, si le regard du jeune homme était attiré vers la fenêtre, il verrait, sur le rebord de celle-ci, une énorme araignée. La chose, large, velue et noire, se laissa tomber et se mit à ramper vers le sol, laissant une tâche rouge sur ledit rebord de la fenêtre. Elle se déplaçait sur cinq pattes épaisses aux articulations étranges, et son aspect était surprenant. Elle atteignit le lit de Tayev qu'elle entreprit d'escalader avec des mouvements aussi curieux que maladroits, avant de se placer juste au-dessus du dormeur. Accrochée à la tête du lit et faisant fi de l'irruption du jeune homme, la créature arachnéenne se laissa tomber et atterrit sur le cou du malheureux.

Dernière édition par Templar le Lun 12 Mar - 2:31, édité 1 fois

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[Yuri] [Valysie (Est)]

Quelle vision effroyable que la démarche de l'araignée. Ce n'était pas un innocent arthropode -- la créature n'avait que cinq pattes, beaucoup trop grosses pour son corps, et ce malgré sa taille incroyable.
Yuri n'avait pas particulièrement peur des araignées, mais celle-ci pouvait faire chanceler le plus brave des soldats. Elle s'était dirigée vers la gorge de Wladimir comme s'il s'agissait d'un lieu à atteindre, d'une mission à accomplir.
Sans réfléchir, Yuri voulut envoyer valser l'araignée d'un coup de sac, tout en appelant l'homme endormi.

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l'Orient valysien - Vali Yuri

Hélas, à l'instant précis où Yuri atteignit le lit, les pattes de cette ignoble chose se refermer comme un étau autour du cou de l'homme, et l'on entendit les os de son cou se briser. Ce dernier se raidit et s'immobilisa, sa tête pendant d'une façon grotesque sur son cou rompu. La créature arachnéenne se détacha du corps et tomba sur le lit, désormais inerte.

En se penchant pour contempler cet horrible spectacle, Yuri vit probablement l'insoutenable. La chose qui avait ouvert les volets, traversé la pièce en rampant et assassiné Wladimir Tayev dans son lit s'avéra être une main humaine. Elle gisait désormais, flasque et inanimée. Selon toute vraisemblance, elle appartenait à celle d'un homme robuste car elle était épaisse et large, munie de gros doigts. Presque entièrement recouverte d'une sorte de toison bouclée évoquant celle d'un chien, elle avait été tranchée au niveau du poignet et était maculée de sang séché. Un fin anneau d'argent était passé à son index, un curieux bijou ayant la forme d'un serpent enroulé sur lui-même.

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[Yuri] [Valysie (Est)]

Yuri détourna rapidement le regard et fut épargné d'une partie du spectacle. Le son de l'os qui rompt n'en fut qu'amplifié. Il dut se couvrir la bouche et respirer longuement pour éviter de vomir le peu qu'il lui restait dans le ventre. Des larmes lui montaient aux yeux. "Oh, mon Dieu... mon Dieu...", répétait-il. Après quelques instants, il se risqua à reporter son attention sur la main. De temps à autre, il fermait les yeux, essayait de se rassurer, de prendre de profondes inspirations. Le malaise s'apaisait, fort heureusement, et il s'accoutumait au spectacle, dans un soucis de rationaliser ce qu'il venait de vivre.
Il alla aussi loin jusqu'à toucher la main découpée pour l'examiner. C'était dégoûtant. Mais un objet en ressortait. Doucement, il retira l'anneau d'argent (non sans peine), manqua de vomir à nouveau, le scruta, le tourna dans tous les sens. Puis, il le fourra dans sa poche. Il allait s'éloigner, quand...
- Je suis profondément désolé... adressa-t-il au mort.
"Mais il faut que cet argent serve à quelqu'un."
Pouvait-on ressentir un remords à voler un tueur, un vendu, mort, qui plus est? A prendre cet argent sale, l'argent de la délation la plus perfide?

Il était de retour dans sa chambre. Cela ne faisait plus aucun doute dans son esprit: l'homme mystérieux de la veille s'était vengé, comme il l'avait annoncé. Il fallait le dénoncer. Ce n'était pas à un homme seul que revenait le droit de punir.
Il sortit l'anneau et en reproduit l'aspect serpentin sur une feuille, qu'il arracha. Il jugea qu'il serait trop risqué de montrer l'anneau à qui que ce soit. Le symbole devait être assez évocateur en soi.
C'était dans un sang-froid qui le surprit qu'il effectua cette série d'actions. Ces montées d'adrénaline, ces intrigues de trahison et de vengeance... lui procuraient un sentiment étrange, entre la peur et... l'extase, peut-être? C'était une impression nouvelle qui s'ouvrait, et une expérience marquante pour un artiste comme lui.

Il devait trouver l'aubergiste. Lui seul, s'imagina-t-il, pourrait lui procurer les réponses nécessaires. Nécessaires pour retrouver le tueur.
Il scanda un "Au meurtre!", assez fort pour réveiller toute l'auberge.

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l'Orient valysien - Vali Yuri

Le tenancier arriva donc, en chemise de nuit, une bougie dans une main, et une arbalestrie dans l'autre.

- Qu'est-ce que t'as fait, toi ? rugit-il, furieux.

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Marchant en évitant les flaques de boues encore bien humides qui jonchaient le chemin, tenant le bois de son arc toujours accroché en bandoulière, les yeux se perdant dans l'horizon face à elle, Ozgë poussa un long soupir alors que son regard virevoltait entre le village et le troupeau face à elle. Ce dernier commença alors à prendre une autre direction, ce qui l'intrigua légèrement, avant qu'une chose encore plus impressionnante se révèle au milieu des bêtes. De son précédent point de vue, Ozgë n'avait pas aperçu le jeune garçon qui se chargeait de guider les bêtes en se tenant au milieu d'elles. Lui, en tout cas, semblait l'avoir aperçu et elle s'arrêta un moment en le réalisant. Elle fut réticente à s'engager dans d'autres pas vers l'avant, craignant de le faire prendre peur alors en s'approchant de lui tout en ignorant ce qu'il pouvait dire et qu'elle ne comprenait pas de toute manière. Hésitante, elle finit par en avoir assez de rester statique et fit de nouveau un pas en avant afin de se rapprocher du garçon mais surtout du village. La peur n'avait pas sa place dans ce voyage.

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Hassling - Ozgë

Escorté par un troupeau de moutons, l'enfant multiplia les exclamations à l'égard de la jeune fille, ignorant que cette dernière ne parlait ni la même langue, et ne partageait ni la même culture. Ainsi, lorsqu'il se présenta à elle, un charivari presque continu de ce qui semblaient être des questions de tous types immergea la demoiselle dans une véritable cacophonie. Cela dit, l'idiome utilisée par le petit berger était musical. On dénotait une abondance de termes s'achevant par des terminaisons en -o, -a, -i, -ex et -euq.

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En se retrouvant devant le petit berger, Ozgë décida de garder une distance mesurée, toujours dans l'optique de ne pas faire peur au garçon qui ne semblait pas en avoir quelque chose à faire et qui s'était déjà lancé dans la discussion, si on pouvait appeler cela comme ça. Ozgë fronça les sourcils et fit les gros yeux, hébétée, ne comprenant pas un mot de ce charabia. Il n'avait pas l'air d'être fou ou en plein délire ... Il n'avait pas non plus l'air d'être effrayé ou méfiant, bien au contraire; si Ozgë avait réussi à comprendre quelque chose c'était le ton du garçon qui semblait interrogatif et curieux. Elle attendit qu'il se calme un peu dans ses mots avant de prendre elle même la parole.

- Je ne ... comprend pas ... Ce que ... tu dis ...

Croyant naïvement que cela l'aiderait à comprendre, elle parlait en faisant une petite pause tout les deux mots, ce qui n'allait pas remédier à leur problème linguistique.

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Hassling - Ozgë

L'enfant demeura bouche muette. Il se saisit de son bâton et l'approcha de la joue de la jeune fille, intéressé qu'il fut par ses étranges tatouages tribaux. Si la demoiselle avait fait preuve de naiveté, le petit berger démontrait quant à lui une ingénuité réelle.

- Comprend pas ? répétit-il en langage inrelith, avec une clarté et une minutie qui témoignaient de sa volonté à comprendre l'étrangère, laquelle suscitait une curiosité réciproque. Comprend pas ? reprit-il en fronçant les sourcils, croyant qu'il s'agissait là d'une information importante.

Les moutons se mirent à bêler. Ils avaient soif.

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Ses yeux furent directement rivés sur l'extrémité du bâton, un réflexe brut contre le seul danger. Puis elle se sentie ridicule en appelant un enfant et un bout de bois "danger" et reporta son attention sur lui quand il se mit à parler. Ozgë crut tout d'abord qu'au final, il savait quand même parler inrelith, mais comprit rapidement qu'il ne faisait que répéter sans comprendre une syllabe de ses dires. Elle eut alors une idée.

- Moi.

Elle posa son doigt sur son torse afin de se désigner.

- Venir par là.

Elle pointa ensuite la forêt, en faisant avec deux doigts un petit bonhomme en train de marcher. Elle fit la moue un instant alors que son ventre se mettait à gargouiller. Ozgë exécuta alors un autre geste, ouvrant un peu la bouche et la pointant du doigt.

- Manger ?

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Altezzia - Aquila Valesse

Comme la richesse se mesurait en gibiers tout autant qu'en or, lorsque Mère nature se révélait parcimonieuse, chaque forêt du pays altéen était gardé avec un soin jaloux. Celui du bois de kyramélia n'étant hélas plus qu'habité par des écureuils et des rongeurs qui n'offraient qu'une viande peu consistante, cependant, ses gardiens étaient partis pour des lieux plus hospitaliers, abandonnant leur modeste manoir fortifié, ses colonnes cannelées et ses triple arceaux. Après quoi, les bois environnants n'avaient pas manqué de faire valoir leurs droits immémoriaux de propriété pour recouvrir cette vieille demeure de leurs longs bras chevelus.

C'était à l'heure où l'astre du jour, achevant son déclin, transformait l'ouest, l'occident lointain, en une tapisserie orientale sur les ors et violets dorés de laquelle se détachaient les rougeoiements du crépuscule, que Ser Erik y survint, n'ayant pour seule compagnie son cheval à la robe noire. Les ruines évoquaient à présent un jardin onirique ; les colonnes tombées luisaient de tons roses, des ombres sanglantes rampaient sur les dalles de pierre toutes craquelées, et tandis que s'éteignit le coucher du soleil, les herbes elles-mêmes se teignaient de l'or.

« Ô forêt enchantée
Tu vas nous envoûter
Par tes charmes cachés. »


Ce fut sur cette poésie laconique que s'acheva la courte rêverie du chevalier. L'heure était venue, comme le signalait le bruit du galop. Te voilà fort ponctuel, jeune Aquila, songea le jeune seigneur en se levant de son séant. Telle ne fut pas sa surprise en voyant qu'en lieu et en place du timide jouvenceau, une ravissante demoiselle aux cheveux d'or montée à l'amazone sur sa monture s'était spécialement déplacée pour lui, pour lui souhaiter bonnes espérances dans son périple.

- Aucun mot ne saurait décrire ma surprise, princesse, fit Erik, un fin sourire effleurant ses lèvres. Vous ne devriez point séjourner ici ; nulle proie est à l'abri des sombres desseins du loup en ces lieux ô combien lugubres.

- Ne vous déplaise, messer, mais le loup me semble fort éjoui et la proie trop aguerri pour être chassée, rétorqua Hélène avec coquetterie, dont les pupilles dorées flambaient d'une lueur d'espièglerie. Voilà que votre Chevalerie vous rend plus outrecuidant. Jadis, vos manières étaient plus policées. Peut-être que la compagnie des rustres palefreniers de votre ordre vous rend moins regardant quant au respect des règles de bienséance, j'en suis outrée.

-  Vous avez probablement raison, princesse, et je m'excuse de vous avoir offensé, feint-il de reconnaître d'un ton ironique. Hélas, je crois que ces mièvreries sont aussi vaines que la multitude de pudibonderies dont nous autres, paladins du soleil éternel, sommes contraints d'honorer. Je vous avouerai qu'une récente découverte m'a peiné. Vous seriez ainsi promise à un autre et ce, sans même m'en avoir informé. C'est fâcheux.

Juchée sur son destrier hautain, la demoiselle conserva un silence éloquent. Son regard se fit, à mesure qu'elle approchait de ce soupirant éconduit, tantôt altier, tantôt farouchement désapprobateur.

- Plaît-il, ser Erik ? Pourriez-vous... étayer le fond de votre pensée ? dit-elle. Il est fâcheux, je crains de ne pas vous avoir compris...

- Tu ne vas pas épouser ce Princeps, n'est-ce pas ? Ce fourbe, ce lâche, ce coeur sans foi ? rétorqua-t-il, sèchement, au mépris des convenances aristocratiques qui leur interdisaient l'usage du simple tutoiement.

Elle s'en indigna.

- Par le Créateur, quelle colère et quels emportements ! De quel droit juges-tu de mon coeur ? Crois-tu qu'il ne sache pas reconnaître un homme hardi et preux ?

Et, fouettant son cheval, elle partit au galop.

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Hassling - Ozgë

Après avoir vu cette jeune fille peiner à se faire comprendre, l'enfant, souriant d'un air matois, haussa lentement les sourcils. Ni une, ni deux, il aboya ses ordres à son troupeau et sonna la marche vers son village, en contrebas. Il fit signe à Ozgë de le suivre.

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Quand l'enfant se tourna pour ordonner aux bêtes, Ozgë eut un moment de doute. Elle n'était pas sûr que le jeune berger et elle-même s'étaient bien compris, mais le principal était qu'il se mettait en marche vers le village et le signe qu'il lui fit se retrouvait comme seule preuve d'une certaine compréhension entre les deux. La faim s'était bien saisie d'elle et la pousser à fermer les yeux sur la méfiance et ce si grand doute pour finir par emboîter le pas au gamin et se hâter de le suivre. Ozgë avait bien compris qu'il s'agissait d'un petit villages de paysans. Des fermiers et des bûcherons, aussi méfiants de l'inconnu et peureux soient-ils, ne pouvaient pas être si hostiles. La jeune inrelith préféra simplement espérer cela et gardait espoir que peut-être quelqu'un là-bas, ou plus loin sur sa route, sera capable de parler sa langue et de la comprendre, ou les choses allaient être très compliquées.

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-Permettez moi alors d'aller me préparer comme il se doit. Valesse ne donna ensuite pour réponse à Erik qu'un signe de tête accompagné d'un léger sourire. Réponse qu'il transmis à ses proche de la même façon avant de se diriger vers sa chambre. Il n'entendit personne l'interpeller, ni le son des pas lui marchant sur les talons. Il ouvrit son armoire ébène et se mit à sélectionner deux ou trois tenus, tout en se demandant s'il n'allait pas être fournis en tenu approprié lors de son service. Dans ses pensés il tâcha de ne pas penser à tout ce qui dépassé l'environnement de sa chambre.

-Tes agissements ne sont pas digne d'un de mes élèves. Résonna la voix rauque de Valkrain qui fit légèrement sursauter Valesse. Tu étais en la présence d'un lord, d'un lady et de deux chevalier, pas même un lord aussi précoce que toi ne peux se permettre autant de vulgarité. Tu te sent seul parmi tous, mais tu ne fais que consolider cette solitude. Ton frère était seul et il l'est sûrement encore plus à l'heure où nous parlons, et vois ce qu'il est devenu. Valesse n'avait pas cessé de plier ses vêtement étalé sur son lit, les entassant dans une grande besace, dos tourné à son oncle. Sa main fut alors stoppé net par une main d'acier, il reconnu là la capacité de son tuteur, le steelmaker, la main de métal torsionna le poignet du garçon tout en le faisant douloureusement tourner pour qu'il lui fasse face. S'il faut que je brise ce bras puis l'autre et tout tes dents pour que tu sorte ta tête de ton sceau d'eau sombre, alors je le ferais. Tu es très bien placé pour savoir que mes menaces sont promesses.Déclara Valkrain dans sa colère, mais il fit disparaître la main d'acier lorsqu'il vit les larmes couler sur les joues de son neveu. Ces larmes ne feront que te noyer, gamin. Un aquila ne se rabaisse pas à hauteur des mouches. Fait moi le plaisir de les essuyer et met toi en garde dès à présent et jusqu'à ton dernier souffle, car le combat de la vie est éternelle. Sa dernière phrase fut ponctué par le claquement de la porte derrière lui.

On laissa à Erik tout le temps qu'il lui fallait pour se reposer de son voyage et pour se préparer au suivant. Arrivé au jour du départ, Valesse vêtu des couleur des Aquilas parcourait les couloirs du Alta Atlezzi pour atteindre la cour d'entrée, où il devait trouver son nouveau tuteur. Un douce main, venant de derrière, saisi la sienne. Il se retourna et fut prit dans les bras de sa sœurs Hénélyne, qu'il serra lui aussi dans les siens.

-Tu ne peux pas me laisser ici toute seule mon frère, j'ai besoin de toi. Dit-elle la voie tenant à un file.
-Hélas, je ne peux me soustraire aux devoirs d'un homme ma sœur. Et tu n'es pas seule ici, le temps passera très vite je te le promet. Valesse essaya de consoler sa sœur, bien qu'il n'y arrivait pas aussi bien que feu son père. Je reviendrais avec beaucoup d'histoire à te conter.
-Non ! Je n'ai personne ! Ils ne verront en moins qu'un monnaie d'échange pour se lier à tel ou tel famille, pas plus respectable qu'une jument d'élevage. Je serais peut-être même loin d'ici si tu reviens un jour. Dit elle avec crainte et une légère colère.
-Mère ne laissera jamais une tel chose se fa...
-Que sais tu de grand père ? Coupa Hénélyne. Ou même de ses intentions.
-Il est vrais que j'ignore tout de lui. Je sais en revanche qu'aussi tôt que je serai revenu, je serais Lord. Tu n'épousera aucun destin indésirable, tu seras sous ma protection. Rappelle toi de ce que disais père : Les bons souvenirs éclairent notre passé, partir et revenir, détruire ou construire, rien ne peux les effacer. L'amour qu'ils engendrent n'égale pas l'oublie, la patience qu'il apporte...
-nous fait endurer la vie. Finit sa sœur. Vas mon frère, à la rencontre de ton destin, je ne peux assister à ton départ, mon cœur ne le supporterait pas une troisième fois. Garde quand même ceci, en souvenir de ta sœur qui t'aime. Elle lui baisa la joue longuement, avant de lui tourner le dos et de s'en aller, ne laissant que son doux parfait derrière elle et son pendentif dans les mains de son frère. Valesse boucla le collier autour de son cou sans même le regarder, il le connaissait mieux que quiconque, c'est lui même qu'il l'avait réalisé, il y a dix ans de cela. Un aigle sculpté dans du bois de kyramélia. Il alla ensuite rejoindre Ser Casca.

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[Yuri] [Valysie (Est)]

Yuri plaça ses mains devant lui en signe de défense, intimidé par l'arme pointée sur lui. Il n'aurait pas cru que le premier réflexe de l'aubergiste serait de l'accuser.
- C'est... bégaya-t-il. Je suis arrivé trop tard.
Puis, comme s'il eut fallu désigner un coupable pour s'innocenter:
- Krum, Krum est venu le tuer.

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l'Orient valysien - Vali Yuri

Peu convaincu, le tavernier regarda Yuri d'un oeil suspect.

- Bordel de merde, qui a tué qui ? gueula-t-il. Parle, sale petit enfoiré. Ou je te jure que je te fais éclater la cervelle avec mon arbalète.

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Hassling - Ozge

En descendant de cette pente escarpée, la jeune fille put entendre tout un florilège de mots issus du patois régional lorsque l'enfant dut mener son troupeau. Le ton qu'utilisait ce dernier était aussi sec qu'une lanière de fouet, et aussi guttural que le feulement d'un tigre, quelque surprenant que cela puisse paraître. L'étonnante flexibilité linguistique du Selvyen était d'autant plus remarquable que le petit berger jouissait d'une élocution fluide et percutante, qui résonnait fort en écho en contrebas, près du village situé à proximité de la clairière.

« Ce doit être une égarée ou une esclave en fuite », pensa le garçon qui regardait Ozge en souriant d'un air presque ébahi. Dans la naiveté qu'excusait sa jeunesse, il crut bon se réjouir de la situation en songeant qu'une nouvelle personne allait peupler son village, et que celle-ci avait survécu aux affres d'un voyage éprouvant.

Lorsqu'il eût atteint sa propre maison, une sorte de chaumière faite de pierre, il ramena son petit troupeau dans son grand enclos et versa de l'eau dans les récipients conçus à cet effet. Il semblait méticuleux dans le moindre de ses faits et gestes, conséquence d'un travail soigneux et régulier. Ceci fait, il remplit deux grosses gourdes d'eau et en tendit une à l'étrangère.

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Altezzia - Aquila Valesse

Hélas, le jeune Lord dut attendre. Lorsque le chevalier Erik se manifesta enfin, celui-ci arborait un visage impassible, sa courte entrevue avec Aquila Hélène l'ayant sérieusement contrarié et d'une certaine manière, blessé dans son propre égo et dans sa propre virilité. Savoir que la jeune femme qu'il convoitait depuis des années était promise à un misérable issu des rangs de la noblesse d'épée était une perspective ô combien peu réjouissante.

- Lord Aquila ! héla-t-il. Veuillez m'excuser pour mon retard.

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Istrasie - Keragoven Althéa

Le voyage, long et éprouvant, en fut davantage en raison de la pluie qui humidifiait l'air glacial qui soufflait dans les environs. Il faisait froid, dehors, un froid mordant. Durcie par la nuit, la croûte des plaques de neige crissait sous les sabots des chevaux, et la buée de leurs haleines précédaient les cavaliers. Il fallait presser le pas. Derrière collines et forêts étincelaient, gigantesque et mystérieuse, les lunes océaniennes qui semblaient réfléchir la morosité et la mélancolie de ce pays sinistre. Leurs prodigieuses pâleurs laissaient croître l'ombre que projetaient les tours de la citadelle de Silvos. Cette dernière, ancrée sur d'énormes poutres grossièrement équarries, implantées jusqu'au coeur de la glace et gelée sur place, n'avait guère pour ambition de plaire ses visiteurs à qui elle n'offrait qu'un pont vétuste et délabré pour accéder à ses murs. Les marauds peuplant les environs avaient beau jurer que sa fragilité n'était qu'apparente, nul ne voulait n'y poser qu'un pied. Hélas, il le fallut. D'abord lente et agrémentée de sursauts et de frottements, le mouvement de la litière gagna peu à peu en régularité. Tous craignait que le pont rompe.

Lorsque l'interminable traversée n'était plus, Althea vit Silvos giser devant elle. Buriné par le clair des lunes, et stupéfiante de force et de désolation, avec ses tours béantes, ses murs éboulés, ses cours obstruées de pierre brisées, la citadelle ne semblait tenir qu'à la seule volonté de ceux qui l'habitaient.

Darzna na Anzal - Guerre et Paix  - Page 2 12233210

Les langues déliées diraient que cette demeure tenait moins d'un château que d'un vrai paradis pour un misanthrope. Un endroit où le col s'étranglait en un défilé tout juste large pour quatre cavaliers de front se cramponnaient maladroitement aux parois rocheuses deux échauguettes reliées entre elles par l'arche d'un second pont grisaillé par les siècles. Des silhouettes silencieuses peuplaient chaque meurtrière du fort, des tours de guet, du pont, et lorsqu'ils eurent presque atteint le sommet du col, un cavalier vint au-devant des Keragoven. Noir était son cheval, blanche, d'un immaculé éclatant, son armure, mais sur son manteau chatoyait l'or.

- Qui demande à franchir la Porte des Ysperines ? cria-t-il.

Quel homme bien informé. Il ne se doutait guère de la sympathie que chacun des membres de la garde rapprochée d'Althéa ressentirent lorsque ses yeux noirs s’enfoncèrent avec tant de suspicion dans leurs orbites à la vue de la jeune demoiselle, au moment où il arrêta son cheval, et fit plonger ses doigts, avec une farouche résolution, encore plus profondément dans son fourreau.

– Lord Jasper ? fit un chevalier de la Maison Keragoven, un jeune homme aux cheveux de jais et aux yeux rieurs qui répondait au nom de Leo Sivgard.

Un signe de tête fut sa réponse.

– Nous nous sommes rendus ici en qualité d'hôtes, messire. Nous souhaiterions vous exprimer l’espoir de ne pas vous avoir gêné par notre volonté à vouloir pénétrer ces lieux ; j’ai entendu dire hier que vous aviez quelque idée…

– Allons… Entrez !

Cet « entrez » était prononcé les dents serrées et exprimait le sentiment : « allez vous faire voir ! » La barrière même sur laquelle il s’appuyait ne décelait aucun mouvement qui s’accordât avec les paroles.  Cette circonstance détermina à accepter l’invitation.

Lorsqu'il vit le cheval du jeune seigneur pousser tranquillement la barrière, il sortit la main de sa poche pour enlever une chaîne et le précéda de mauvaise grâce sur la chaussée. Comme chacun entrait dans la cour, il humecta.

– Prenez les chevaux ; et montez du vin.

« Voilà toute la gent domestique, je suppose », songea Leo. Telle était la réflexion que lui suggérait cet ordre. « Voilà pourquoi il n’est pas surprenant que l’herbe croisse entre les dalles, et que les bestiaux soient sans doute seuls à tailler les haies. »

L'homme d’un certain âge, ou, pour mieux dire, âgé : très âgé, peut-être, bien que robuste et vigoureux, affichait une humeur massacrante. « Le Seigneur nous assiste ! » marmottait-il en aparté d’un ton de mécontentement bourru, pendant qu’il débarrassait la suite de leurs chevaux. Il dévisageait en même temps d’un air si rébarbatif la jeune princesse que ses gardes du corps, charitablement, restaient sur le qui-vive en cas d'agression inopinée.

Silvos, tel était le nom de l’habitation du jeune Lord Sigimer. C'était un provincialisme qui rendait d’une façon expressive le tumulte de l’atmosphère auquel sa situation exposait cette demeure en temps de froids et d'ouragans. Certes on devait avoir là-haut un air pur et salubre en toute saison : la force avec laquelle le vent du nord soufflait par-dessus la crête se devinait à l’inclinaison excessive de quelques sapins rabougris plantés à l’extrémité de la citadelle, et à une rangée de maigres épines qui toutes étendent leurs rameaux du même côté, comme si elles imploraient l’aumône d'un soleil avare. Fort heureusement, l’architecte eut la précaution de bâtir solidement : les fenêtres étroites étaient profondément enfoncées dans le mur et les angles protégés par de grandes pierres en saillie.

Avant de franchir le seuil de ce château, la demoiselle put admirer une quantité de sculptures grotesques édifiées sur la façade, spécialement autour de la porte principale. Au-dessus de celle-ci, et au milieu d’une nuée de griffons délabrés et de bambins nus et éhontés, elle verrait la date « 1081 » et le nom « d'Aresius Volun ». Elle aurait pu faire quelques commentaires et demandé au revêche chevalier une histoire succincte du domaine ; mais son attitude à la porte semblait exiger d'elle une entrée rapide ou un départ définitif...

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[Yuri] [Valysie (Est)]

A présent, Yuri agitait ses mains, tandis que des gouttes de sueur coulaient sur son front.
- L'homme d'hier... il se racla la gorge. L'homme en noir...
Ses explications devenaient confuses. Au milieu d'un flot de paroles incompréhensibles, le garçon saisit le papier froissé sur lequel il avait recopié l'insigne de l'anneau, et le brandit devant l'aubergiste.
- Il a laissé ça, finit-il par dire. Sur son cadavre.
Il se ressaisit.
- Je ne l'ai pas touché, à part le papier, que j'ai pris par... (il s'arrêta, ne trouvant pas de justification). Il est toujours... Il est toujours dans sa chambre.
Il baissa ses mains, et ses mots étaient une invitation à le suivre.

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l'Orient valysien - Vali Yuri

L'homme écouta les dires de Yuri avec méfiance. S'il accepta de le suivre, il restait en alerte, guettant chaque mouvement brusque ou suspect de sa part. Lorsqu'ils pénétrèrent, enfin, la chambre où s'était déroulé ce meurtre sordide, l'aubergiste blêmit à la vue du cadavre et de la main raide. Comme mû par un besoin irrésistible, il s'approcha... Ses yeux se distendirent. Il recula en chancelant et s'affaissa sur une chaise, si pâle que l'on crut qu'il allait s'évanouir.

- Au nom de Dieu, haleta-t-il, ne laisse pas cette chose en vie : un feu brûle dans la cheminée de la grande salle...

Dernière édition par Templar le Dim 18 Mar - 14:51, édité 1 fois

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[Yuri] [Valysie (Est)]

Yuri n'avait pas osé regarder la scène à nouveau. Néanmoins, il comprenait très bien ce que l'homme sous-entendait par cette chose, et l'image effroyable de la main coupée, se baladant comme un petit animal, surgit dans son esprit. Il eut un haut-le-cœur. Naturellement, il était hors de question qu'il ne touche cette main à nouveau: en retirer l'anneau avait été assez éprouvant en soi. Il reprit son calme.
L'envie d'en savoir davantage était comme ravivée. Debout entre la chaise où s'asseyait l'aubergiste et le lit où gisait Wladimir, Yuri montra le signe griffonné à nouveau. L'état de choc dans lequel se trouvait son interlocuteur le laissait en rapport de force, du moins momentanément. Il prononça, clairement cette fois, de manière presque autoritaire:
- Est-ce que ça vous dit quelque chose?

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