[ Issling méridional - Valesse ]
C’est sur l’épaule du chevalier que le rapace posa ses serres. Une chose qu’il n’avait encore jamais fait jusqu’ici, un début de relation de confiance entre les deux individus.
-Nous avons passé la nuit à survoler les environs. Notre initiative s’est bien fait sentir, comme un cailloux dans l’eau calme. Si l’on veut finir avec eux c’est par ici. Declara Valesse en désignant un sentier du doigt.
Ils guida son tuteur par un détour, mais celui ci leur permettait de faire galoper leur monture, plus rentable donc que de se de faufiler entre les ronces. Valesse se cramponna au troussequin de sa selle pour libérer son esprit. Il trouva alors les vestiges d’un camp fraîchement abandonné. Suivre des traces de pas de Stratzyr dans un tel environnement était comme suivre un sentier creusé par la ruée d’un troupeaux de sanglier.
Le don du jeune seigneur leur permettait de pister leur proie sans être sur leurs traces. Arrivé en fin de mâtiné. Les craquements des branches sous le passage des Stratzy se firent plus bruyant. Les deux hommes s’étaient rapproché de leur position. Derrières les yeux d’un rongeur passant par là, Valesse épia leur mouvement au plus près, il put enfin voir leur apparence nettement mieux qu’au travers des feuillages dense. Un spectacle auquel le rongeur qu’il incarnait aurait fuit. Quand est-il du jeune homme récemment sorti du berceau de son Alta natale. La vision de ces, abominations, lui glaça le sang. Ces derniers ne pouvaient que sortir d’un profond cauchemar de la vie elle même. Leur existence même paraissait pour le jeune seigneur comme irréelle.
-Il faut les finir...Murmura Valesse dans son état second, des sueurs froides lui perlait sur le front. Il avait par ailleurs abusé de sa faculté et fatigué son esprit, resté trop longtemps hors de son enveloppe corporel.
-Que dites vous, jeune seigneur ? Demanda alors Ser Éric qui avait bien entendu mais pas pour autant déduit la raison de ces mots.
-Ils vont jeter leur dévolu sur un village ! Ser, si vous pouviez nous ouvrir un passage sur notre gauche sur un demi lieu, nous pourrions par chance sauver ces pauvres âmes !
-Il serait plus sage d’agir plus raisonnablement jeune seigneur. Une telle manœuvre alerterai nos ennemis et ils pourraient nous prendre à revers.
-Mais les villag...Commença Valesse
-Je ne vous demanderai pas d’être sans cœur mon seigneur mais plutôt réaliste. Nous ne pourrons pas sauver ces malheureux. Les venger sera plus à notre porté. Le chevalier jeta un coup d’œil vers la direction donné par Valesse puis il se tourna vers le sentier sur lequel ils étaient. Ils vont perdre du temps dans leur atrocité, nous allons les devancer, leur préparer une embuscade et leur couper la route et ou la gorge. Venez jeune seigneur, ne perdons pas de temps.
Valesse ne répondit pas et suivis son protecteur. Il se repassa la visions du village maculer du sang de ses propres habitant tout le long du trajet. Les poings serré sur le harnais, la conclusion se fit coléreuse dans l’esprit du garçon. Mes flammes seront purgatices et laveront la mémoire des victimes en les anéantissant.
La voix animale de Kaleo retenti dans la tête de Valesse. Il le prévint du mouvement des Stratzyrs
-Ils avancent. Dit d’une voix sèchement sérieuse.
-Passé ce ruisseau nous poursuivront le pied, au pas de course.
C’est donc en courant que les deux hommes allèrent couper la route à leurs cible. Ils se mirent alors chacun d’un côté, laissant entre eux une bonne distance pour cerner le passage des meurtriers. Le plan était clair, profiter de l’effet de surprise pour en neutraliser au minimum un, sur les trois décompté par Kaleo et Valesse auparavant. La lumière verte devait servir de signale et de leur pour attirer leur attention d’un côté et frapper de l’autre. Nous sommes les prédateurs, et eux nos proies. Avait déclaré Ser Éric.
Tapis derrière les feuillages, le jeune seigneur d’Alta resta parfaitement immobile et profondément concentré. Il avait réussi à canaliser sa colère sans forcément s’en rendre compte. Elle n’en était pas moins tapissé au fond de lui. Les proies se firent alors entendre petit à petit. De la même façon l’atmosphère se fit pesante et malfaisante, mais Valesse ne faiblit en rien. Il serra ses poings qui, autour desquels l’air se mit à onduler sous la chaleur.
Cependant une donne vint changer l’expression sur le visage du garçon qui écarquilla les yeux. Il n’y avait que deux Stratzyrs.
-Où est le troisième pensa t il alors que le cri de Kaleo résonnait dans la tête de Valesse. Un instinct le ft plonger en avant tendis qu’autour de lui deux tronc d’arbre se faisait broyer sous la pression d’un unique coup. Une fois revenu sur ses pieds, le jeune homme constat donc que les proies, n’étaient d’autre que ce qui se prétendaient prédateurs.
Face à l’immonde créature, Valesse repris un minimum de calme pour éviter les différents assaut d’une violence effrayante. L’environnement étroit était à son avantage, il devait s’en servir, il se faufila alors en zigzagant entre lés arbre et en coupant à travers les buissons. Cette fois ci il n’avait pas d’épée, seulement ses poings. Cependant, user des flammes en ce lieux et ce serai le tombeau pour eux deux. La conclusion était dur à admettre, il fallait finir en un minimum de coup direct, voir même un unique coup.
Dans sa temporisation, il entendit et perçus les bruit et lueur de l’affrontement entre son protecteur et les deux autres individus. Valesse se devait de vite aller lui porter de l’aide.
Toujours suivis de près par son ennemi, Valesse se devait de trouver une faille dans ses assauts pour pouvoir placer son coup. Le combat direct n’était pas envisageable face à cette créature incarnée par la violence. Un impact arracha la moitié d’un tronc à côté de lui, un autre venait fracturer le sol et les racines à ses pieds, aucun répit n’était donné. Le jeune seigneur n’avait pas cessé de faire monter la température et donc l’énergie dans ses paumes. Il finit par se cacher derrière un arbre plus massif que les autres attendant la riposte. Il ferma les yeux et tendit l’oreille, le membre du Stratzyr fendit l’air mais le fracas du bois ne s’en suivit pas. C’est alors qu’un trait de douleur vint glisser sur le bras de Valesse. Une longue bande de sang le macula de l’épaule jusqu’au des doigts. La douleur et la vision du sang le figea un instant. C’est alors que le tronc céda dans un éclat. Mais cette fois ci au lieu de fuir, Valesse apparut face à l’abomination les poings serré. Une aura blanchâtre recouvrait sa silhouette et son visage contracté dans une grimace de colère. Son regard bestiale n’exprimais que le mépris et la rage.
Le stratzyr n’attendit pas de cérémonie pour lui porter un coup au visage, que Valesse saisi de plaine main. Il serra cette dernière dans une explosion qui broya le membre de l’ennemi. Il sauta alors pour se saisir de l’épaule de la créature et lui assainit un coup du droit qui retentit dans la forêt, qu’il éclaira dans un flash.
Le jeune homme dans l’euphorie de cherche pas à vérifier que le travail fit bien fait. Il foula les mètres qui le séparait de son protecteur en un rien de temps. Il arriva pile à temps pour voir la lame du chevalier traverser le crâne d’un deux restant. Voyant la tendance s’inverser, le dernier tourna le dos à ses adversaire et pris la fuite. Une fuite accompagné, puisque le jeune Aquila se fit le plaisir de le traquer. Le narguant de ses jet de flammes intempestif. Il semble comme s’amuser avec sa proie, dont le prédateur finit par lui couper la route. Le stratzyr sentit une pression lui écraser la face, puis une autre le mis à genoux. Deux serres ardente vinrent lui saisir lés poignets et une patte lui bloquer le dos.
-Que votre mort lave leur mémoire. Souffla Valesse avant d’exercer un mouvement inverse et arracher les deux bras de sa victime. Il jeta ce dernier en arrière et envoya un souffla ardent finir le travail. Il resta là à regarder le brasier mortuaire, des larmes brûlantes glissant sur ses joues. Ser Casca n’était qu’à quelques pas en retrait, rengaina son épée et s’avança vers son protégé.
-Nous ferions mieux de nous en aller jeune seigneur, et veuillez bien à éteindre ces flammes avant qu’elle ne brûle la forêt. Dit il d’un ton autoritaire.
-Mes flammes ne brûleront que ces abomination. Dis Valesse avant de suivre le chevalier en silence.